top of page

Le miracle de la slow productivity : Travailler moins, mais mieux

  • Marine
  • il y a 7 jours
  • 3 min de lecture
ree



Introduction


Avez-vous déjà refermé un livre en y ayant mis une avalanche de post-it à l’intérieur ?!

C’est ce qui s'est passé pour moi avec le livreSlow Productivity de Cal Newport.

Ce livre m’a vraiment marquée. Il m’a aidée à repenser mon rapport au travail, à la performance, et à la façon dont j’organise mes journées en tant que designer.


Et spoiler : il ne s’agit pas simplement de “ralentir”, mais de retrouver du sens, du rythme, et de la qualité dans ce que l’on fait !


La productivité, c’est quoi au juste ?

Imaginez une personne qui passe quatre jours par semaine à contempler son jardin. On pourrait croire qu’elle est oisive, non ?

Et si je vous disais qu’elle est reconnue internationalement pour ses recherches sur les cellules souches et qu’elle a écrit cinq livres traduits en 20 langues ? Tout à coup, notre regard change.

La productivité, ce n’est pas une histoire d’heures passées ou de suractivité.

C’est une question d’impact, d’avancement, de projets qui comptent vraiment.

Surtout dans les métiers du savoir on a souvent du mal à mesurer ce qu’on produit réellement.

Résultat : on se réfugie dans la quantité (to-do list interminable), la visibilité (pour être toujours “présent”), ou l’hyperactivité (accumuler les projets).

Mais à quel prix ?

Burn-out, perte de sens, surcharge mentale, interruptions constantes, tâches administratives chronophages… Bref, un combo qui épuise notre énergie créative.


C’est là que la slow productivity entre en scène.


La Slow Productivity : une philosophie du travail soutenable

Cal Newport définit la slow productivity comme une organisation du travail à un rythme soutenable et porteur de sens. Une vision à contre-courant de l’hyperperformance, et profondément salutaire pour notre santé mentale.


Elle repose sur trois grands principes.


PRINCIPE 1 : En faire moins

Ce principe va à l’encontre de tout ce qu’on nous a appris : “sois efficace”, “multitâche”, “sois partout à la fois”.

Mais si on faisait moins, pour faire mieux ?

C'est"S’efforcer de réduire ses obligations jusqu’à aisément imaginer pouvoir les accomplir avec du temps libre."

L’idée n’est pas de fuir ses responsabilités, mais d’alléger ses engagements pour se concentrer sur l’essentiel.Concrètement, cela passe par trois leviers :

Poser des limites claires :

  • Identifier ses missions prioritaires : quels sont vos 1 à 3 grands objectifs ?

  • Limiter le nombre de projets actifs : apprendre à dire non, à ne pas tout accepter.

  • Réduire les tâches quotidiennes à l’essentiel : une to-do réaliste, avec 3 actions majeures par jour.

Petit exercice : quand un nouveau projet vous tente, bloquez directement les plages horaires nécessaires dans votre agenda. Si vous ne trouvez pas de place, c’est que ce projet dépasse votre capacité actuelle.


PRINCIPE 2 : Respecter son rythme naturel

Le monde professionnel aimé l'idée d'être performant tout le temps, tout au long de l’année. Mais nous ne sommes pas des machines. Même la nature connaît des cycles.

Et si l’on s’inspirait des saisons ?

  • Printemps : renouveau, démarrage de projets

  • Été : expansion, passage à l’action

  • Automne : transformation, recentrage

  • Hiver : introspection, pause, intégration

Comment faire varier les rythmes dans son travail ?

  • À l’année : identifier les périodes de haute énergie et celles de repli.

  • Au mois : prévoir une demi-journée de formation, de lecture ou d’inspiration

  • À la journée : intégrer des pauses conscientes (méditation, sieste, marche, danse libre, musique…).


PRINCIPE 3 : Faire de la qualité une obsession

Ce principe, ce n’est pas une injonction à la perfection.C’est une invitation à l’engagement.

À ne plus bâcler. À ne plus expédier.Mais à soigner ce qui compte, pour retrouver la fierté du travail bien fait.


3 actions vers la qualité :

  1. Dédier du temps à vos projets de cœur : Ceux que vous repoussez, ceux qui vous nourrissent. Pour moi, c’est créer ces vidéos, dessiner, transmettre. Ça m’aligne.

  2. Soigner son environnement de travail : Le bon carnet, la lumière naturelle, des outils qui inspirent.

  3. Choisir la qualité… de vie : Prendre soin de sa santé, de ses relations, et faire de la place pour ce qui compte en dehors du travail.


En conclusion : Travailler en conscience


La slow productivity, ce n’est pas une technique. C’est plus une posture. Un rapport plus conscient au temps, au travail, à soi.

Elle nous invite à relever la tête et à nous demander :

Est-ce que je taille une pierre ? Est-ce que je construis un mur .. ou est-ce que je construis une cathédrale ?

Et si vous sentez que vous êtes sans cesse “la tête dans le guidon”, ce simple changement de perspective peut tout changer !


N'oubliez pas de suivre le fil de votre inspiration ! A très vite

Comments


© 2023 by Train of Thoughts. Proudly created with Wix.com

bottom of page